Articles

Analyse
En avril, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a fait une promesse inattendue, mais cruciale : le futur vaccin contre le Covid-19 serait un bien universel. Depuis lors, elle ne fait que rétropédaler. Une mauvaise nouvelle pour tous.
Interview
Sofie Merckx est médecin et députée du Parti du Travail de Belgique. Elle nous explique l’action de Médecine pour le Peuple, une initiative de son parti qui propose depuis près de 50 ans des soins médicaux gratuits et mobilise patients et soignants dans de nombreuses campagnes thématiques, ce qui a longtemps déplu à l’Ordre des médecins belge. Pour elle, le droit à la santé ne se limite pas à la médecine curative, mais implique de pouvoir vivre en bonne santé dans tous les aspects de la vie, notamment au travail. Elle revient également sur la gestion de la pandémie et l’actualité politique belge, alors qu’un nouveau gouvernement vient d’être formé.
Analyse
Un nouveau vaccin, développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech, serait efficace à 90 %. Cela suscite, à juste titre, beaucoup d’espoir. Un tel vaccin serait d’une grande aide dans la lutte contre le coronavirus. La Commission européenne a immédiatement conclu un contrat coûteux avec l’entreprise. Pourtant, beaucoup de questions se posent. D’autant plus qu’il apparait maintenant que le PDG de Pfizer a vendu 62 % de ses actions le jour de l’annonce. S’agit-il surtout d’un coup de publicité pour faire monter le cours de l’action Pfizer ? Et le vaccin sera-t-il accessible ?
Analyse
« Ce n’est pas en manifestant avec un mégaphone à la main qu’on obtient l’augmentation des plus basses pensions », a déclaré le vice-Premier ministre du Parti socialiste (PS) Pierre-Yves Dermagne dans le journal financier De Tijd du 14 novembre dernier. L’homme est le chef de file gouvernemental du principal parti de gauche de la coalition Vivaldi (qui regroupe 4 grandes familles politiques, comme les 4 saisons : libéraux, sociaux-démocrates, chrétiens-démocrates et verts, NdlR) . Cette déclaration révèle, comme le reste de son interview, à la fois l’évolution du PS belge et sa différence fondamentale avec un parti marxiste comme le PTB.
Interview
L’encre de l’accord du nouveau gouvernement n’a pas eu le temps de sécher que la pandémie du coronavirus entrait dans sa deuxième vague. Pour en parler, Solidaire est allé à la rencontre du porteparole du PTB. L’occasion aussi d’aller plus en profondeur sur la nouvelle situation politique qui s’ouvre avec la Vivaldi (qui regroupe 4 grandes familles politiques, comme les 4 saisons : libéraux, sociaux-démocrates, chrétiens-démocrates et verts, NdlR).
Analyse
En septembre, la compagnie annonçait qu’une centaine d’emplois étaient menacés en Belgique. Par vidéoconférence, les syndicats viennent d’apprendre que ce chiffre est doublé... Avec la crise du coronavirus, le secteur de l’aviation a bu la tasse. Les grandes multinationales de l’aviation se sont bousculées aux portillons des États pour demander de l’aide. Quelle ironie. Quand tout va bien, elles distribuent des dividendes astronomiques à leurs actionnaires. Quand le temps se gâte, elles font payer leurs travailleurs et demandent à la collectivité de passer à la caisse. En Allemagne, Lufthansa va ainsi recevoir 12 milliards d’euros d’argent public pour survivre, alors que la compagnie a réalisé 9 milliards de bénéfices sur les 5 dernières années.
Interview
Le 17 juillet, le Parlement fédéral belge a mis sur pied une commission chargée d’examiner le passé colonial de la Belgique et d’en tirer des enseignements pour le présent et l’avenir. Nabil Boukili, député du PTB, qui combat le racisme et le colonialisme sur le terrain depuis des années, est membre de cette commission et en est rapporteur. Il nous explique d’où vient cette commission et quelle en est sa signification.
Interview
« Ils nous ont oubliés. Les travailleurs, la santé et la crise qui vient ». C'est le titre du nouveau livre de Peter Mertens, le quatrième depuis qu'il est devenu président du PTB en 2008. Avant même de commencer l'interview, il met les points sur les « i »: « Ce n'est pas un livre sur le virus, c'est un livre sur la société ».
Analyse
Quatre jours après le début du Sommet européen extraordinaire qui s’est tenu à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne ont trouvé un accord sur un plan de relance « coronavirus ». Ce plan est destiné à faire face, à l’échelle européenne, à la grave crise économique qui s’annonce. Pour la première fois de son histoire, l’Union européenne va lancer un emprunt collectif de 750 milliards d’euros. Cela pourrait être un pas important vers plus de solidarité entre pays européens, mais les conditions imposées sont interpellantes.
Interview
Alors que les États et la Commission européenne financent l’industrie pharmaceutique à coup de milliards d’euros, rien ne garantit que chaque citoyen aura accès au vaccin contre le coronavirus. Pour le rendre accessible à tous, la Gauche unitaire européenne et 10 partis de gauche lancent une campagne « Right2Cure » (« droit à la santé »).
Analyse
Inspirée par Donald Trump, l’extrême droite des quatre coins du monde a adopté une même devise : « C’est à cause de la Chine si nous avons eu ce coronavirus. La Chine doit payer. » Après une première campagne commune contre le pacte des Nations unies sur les migrations, le réseau de l’extrême droite mène maintenant des attaques coordonnées contre la Chine.
Analyse
Cela fait longtemps que le patron de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique) rêve d’un Pacte social. Un rêve qui date d'avant la crise du Covid-19. Il n’est pas le seul. Pour Georges-Louis Bouchez, le patron du MR (Mouvement réformateur, parti libéral francophone), « il est temps de conclure un nouveau contrat social ». Au niveau syndical également, certains demandent un Pacte social. Ce qui a provoqué une vive polémique au sommet de la FGTB (Syndicat socialiste). Mais de quoi serait fait ce Pacte ?