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Interview
Peut-on arrêter la division de la Belgique voulue par les nationalistes d’ici 2024 ? En quoi le mouvement de solidarité pour les sinistrés des inondations est-il un énorme signe d’espoir ? Pourquoi le PTB sort-il le drapeau noir-jaune-rouge belge ? À l’occasion de la sortie de de son manifeste pour l’unité de la Belgique, nous avons rencontré son auteur, David Pestieau, vice-président du PTB. En commençant son livre sur l'unité du pays, David Pestieau part de son vécu les pieds dans la boue liégeoise : « Le 20 juillet, jour de deuil national, je suis à Pepinster, l’un des endroits les plus touchés par le drame. Beaucoup de gens viennent d’Ath, d’Ostende, d’Anvers… avec les SolidariTeams. Beaucoup de personnes sinistrées n’en revenaient pas de cet élan de solidarité. Le soir-même, Bart De Wever disait sur une chaîne de télévision qu’il aimerait une union entre la Flandre et les Pays-Bas et qu’il préférait mourir « Hollandais du sud » plutôt que Belge. On ne pourrait mieux montrer le fossé entre le peuple et certains à la Rue de la Loi (siège du gouvernement belge, NdlR). »
Analyse
Cher(e)s camarades, C’est dans le besoin qu’on apprend à connaître ses amis. C'est ce que dit la sagesse populaire. Cet été, il y a eu beaucoup de besoins. Et il y a eu beaucoup d'amis. Après les inondations, on a assisté à une vague de solidarité sans précédent. Dès le premier jour, des milliers et des milliers de bénévoles se sont rendus en Wallonie pour aider la population. Pour vider les caves. Pour distribuer de la soupe. Pour nettoyer des écoles et des magasins.
Interview
Les pensions restent un sujet sensible : le gouvernement veut reculer encore l’âge d’accès à la pension, alors qu’une majorité de la population demande exactement le contraire. Pour ne pas provoquer de résistance, la ministre des Pensions, Karine Lalieux (Parti Socialiste francophone), planche en toute discrétion sur une nouvelle réforme. Son plan devrait arriver sur la table du gouvernement en septembre. Kim De Witte, spécialiste pension du PTB, expose les enjeux de la nouvelle bataille à venir.
Analyse
Certains partis politiques ont l’intention de scinder davantage notre pays en 2024 et d'opposer les Bruxellois, les Wallons et les Flamands. Mais la grande majorité des Belges en ont plus qu’assez de la division de notre pays et veulent au contraire plus de coopération, plus de solidarité et plus d'unité. Ce qui nous unit nous rend plus forts ; ce qui nous divise nous affaiblit. La classe travailleuse de notre pays le sait depuis longtemps. Ensemble, ceux et celles de Liège, Gand, Bruxelles, Charleroi, Anvers et toutes les autres régions ont construit le mouvement ouvrier de notre petit pays. Et ont construit les richesses de notre société et rendu possible une sécurité sociale forte. Nous construisons ensemble un mouvement pour l'unité de notre pays, contre la menace d’une scission. La scission de notre pays est antisociale, coûteuse, absurde et brutale. Plus d'unité est social, moins cher, efficace et humain. C'est pourquoi nous voulons que l'État fédéral redevienne le centre de gravité de notre pays. Nous sommes un. Wij zijn één.
Analyse
Un pot de choco. C’est ce qu’ont reçu les éboueurs de Bruges en récompense de leur travail cette dernière année. Un pot de choco.
Analyse
Une enquête menée par The People’s Vaccine Alliance* auprès de 77 épidémiologistes de 28 pays montre que deux tiers d’entre eux pensent qu’il nous reste au maximum un an avant que le coronavirus ne mute au point que la plupart des vaccins de première génération perdent leur efficacité et que nous ayons besoin de nouveaux vaccins. Nous avons donc besoin rapidement de plus de vaccins. En Europe, mais aussi dans le monde entier. Après tout, les variants ne connaissent pas de frontières.
Analyse
Avant-propos de l'édition anglaise de 'Ils nous ont oubliés' Avec cette version anglaise, 'Ils nous ont oubliés' existe désormais dans une cinquième langue (après le néerlandais, le français, l'allemand et l'espagnol). J’en suis extrêmement reconnaissant à Vijay Prashad et à LeftWord Books.
Analyse
Quel est le point commun entre la pénurie d’infirmiers et l’augmentation de nos factures d’électricité ? Ce sont des effets pervers des privatisations. Ces dernières décennies, des entreprises publiques ont été vendues au privé par nos gouvernements, avec des conséquences désastreuses. Partout dans le monde, des citoyens se mobilisent pour reprendre ces entreprises en main. Avec des victoires à la clé.
Analyse
Lumumba est un symbole de la lutte du peuple congolais pour l’indépendance. En Afrique, il est mis sur le même pied que tous les leaders majeurs de la lutte contre le colonialisme. Mais qui était Patrice Lumumba, et pourquoi faire vivre sa mémoire est-il si important ?
Interview
Vous en connaissez, vous, des députés qui passent deux jours par semaine à travailler à la chaîne dans une usine ? On vous présente Francis Dagrin, député bruxellois du PTB.
Analyse
En arrivant ici, j'ai croisé un ami d’enfance que je n'avais pas vu depuis un bail. Il est devenu livreur. Il sortait de sa camionnette, un paquet à la main. Il m'a dit : « Je suis épuisé. Je livre des colis Zalando, Amazon... Je suis sur la route toute la journée. Des petites heures jusqu'à tard le soir. Avec les heures supp’ qui ne sont pas payées. » Je lui ai demandé combien il gagnait avec ce boulot. « Même pas 1 400 euros ». Un salaire de misère. Comment peut-on laisser faire cela ?
Analyse
« Nous le savons depuis Adam Smith, mais ceci est un rappel fort : la concurrence, ça fonctionne, dans l'intérêt public. » Voilà la réaction de Johan Van Overtveldt, ancien ministre des Finances et aujourd’hui député européen N-VA (parti nationaliste flamand de droite), à l’annonce des vaccins contre le coronavirus de Pfizer-BioNTech et de Moderna. En faisant référence à l’économiste connu comme « le père du capitalisme », il signifie clairement que nous devons le développement des vaccins contre le Covid-19 au libre marché capitaliste et à la bienveillance des multinationales pharmaceutiques. Il y a au moins cinq raisons pour lesquelles il est complètement à côté de la plaque.