Analyse

La prévention doit être un aspect central de notre réponse sanitaire à la pandémie de coronavirus, tant pour enrayer la propagation du virus, que pour faire face aux conséquences sociales de la crise. Si de nombreux pays ne sont pas à la hauteur, c’est principalement la conséquence de l'organisation des soins de santé. Cela démontre l'importance d'un système de soins de santé public fort.
Analyse
On compare souvent la lutte contre la pandémie de coronavirus à une guerre. Nous sommes effectivement confrontés à un défi titanesque. Mais, pour monter au front, on a tout intérêt à être alerte, résistant et bien reposé plutôt que déjà à bout de forces. Notre système de santé occidental subit depuis des décennies des vagues de restrictions budgétaires et de privatisations. Notre économie était quant à elle déjà mal en point lorsqu’elle a été frappée de plein fouet par cette crise imprévue. Après celle de 2008, nous devons tirer de vraies conclusions de cette crise du coronavirus et opérer un changement de système radical. Il en va de notre santé, de notre avenir social et du climat.
Analyse
Le roi (européen) est nu. Après des années d'austérité, des systèmes de santé échouent lamentablement au stress test du coronavirus. Des centaines d'hôpitaux à travers le continent manquent de lits, de personnel, de respirateurs, de masques... Bref, de moyens, tout simplement. Les déclarations de soutien aux soignants héroïques ne suffiront pas. Il faut tout faire pour arrêter l'épidémie et reconstruire un système de santé digne de ce nom. Cela requiert des choix forts, au niveau européen.
Analyse
Ce jeudi 19 mars, l’Italie a dépassé la Chine en nombre de morts du coronavirus. C’est aussi le premier jour où aucune nouvelle infection n’a été détectée en Chine. D’autres pays d’Asie de l’Est comme le Japon, Singapour et la Corée du Sud ont aussi mieux pu gérer l’épidémie du coronavirus que plusieurs pays européens. Pourquoi ? Une analyse de Wim De Ceukelaire, médecin et directeur de l’ONG Viva Salud.
Analyse
Partout dans l’Union européenne, les gouvernements nationaux attaquent les systèmes les plus solidaires de pension. Une attaque coordonnée depuis les institutions européennes. Petit tour vers l’Espagne, la France et l’Allemagne.
Analyse
En avril 2017, le gouvernement croate publie un « programme de réforme des pensions » qui va augmenter l’âge de la retraite de 65 à 67 ans et durcir les conditions des départs anticipés. Ce programme reçoit l’accord du Parlement. Mais pas celui des travailleurs, qui obligent le gouvernement à reculer. Récit d’une victoire. (photo : Ivan Blazevic, responsable de la campagne dans la ville de Crikvenica. Photo D.R.)
Analyse
Les travailleurs français luttent contre la réforme des pensions de Macron. En Belgique, nous avons fait reculer le gouvernement Michel et sa pension à points. En Espagne, ce sont les « pensionistas » qui défilent tous les lundis en revendiquant des pensions dignes. En Croatie, les syndicats ont obtenu le retour de l’âge légal de départ à la pension de 67 à 65 ans… Cette lutte pour défendre nos pensions secoue de nombreux pays d’Europe. Un hasard ?
Analyse
Pendant qu’en France le gouvernement fait face à une grande résistance contre son projet de réforme des retraites, en Belgique on se souvient d’un projet semblable. Chez nous : il y a deux ans, gouvernement et patronat ont tenté d’imposer une « pension » à points. Les travailleurs ont réussi à les faire reculer. Retour sur une victoire – et non pas une histoire – belge.
Analyse
Grève dans les transports en commun, actions du secteur culturel et à la VRT, (Ndlr chaîne publique flamande)… La politique d’austérité du gouvernement flamand de Jan Jambon, le Ministre-président du gouvernement flamand, composé des nationalistes flamands N-VA, des démocrates chrétiens CD&V et des libéraux Open-VLD, et sa tentative de mise au pas des arts et de la culture ne passent pas. La résistance est en marche.
Analyse
Le déclin actuel de l’économie mondiale n’est un secret pour personne. La conjoncture va clairement dans ce sens, au point de laisser craindre un nouveau krach. Même sans aller jusque là, l’avenir est tout sauf réjouissant. Tous les indicateurs sont au rouge.
Analyse