Meeting européen “L’Europe pour les gens” à Bruxelles: une réussite
Le 4 avril dernier s'est tenu à Bruxelles le meeting européen "L'Europe pour les gens", une initiative co-organisée par le Parti du Travail de Belgique (PTB), le Parti de la Gauche européenne (PGE), AKEL de Chypre et Levica de la Slovénie.
Introduit par le député européen Marc Botenga du PTB, une salle comble a entendu des interventions sur la lutte contre l'austérité, pour la paix, et pour une transition climatique juste. ON a pu échanger avec des dirigeants de parti – il y avait des délégations de plus de 25 partis de gauche dans la salle -, des syndicalistes et des activistes de toute l'Europe, de Chypre à la Grande-Bretagne, de l'Espagne à l'Irlande, de la Slovénie à l'Autriche.
Les mots puissants de l’académicienne et activiste palestinienne, Maha Abdallah, lors de la discussion sur la Palestine résonnent encore : "L’UE doit arrêter son hypocrisie. Un génocide est un génocide. Il doit être reconnu comme tel et appelé ainsi."
Jeremy Corbyn a expliqué qu’une vraie sécurité n’est pas basée sur la force militaire et encore moins sur l’arme nucléaire : « La vraie sécurité, ce n’est pas la capacité de s’entre-tuer. C'est la nourriture, l'eau, un environnement propre, la santé, le logement pour tous. »
Pernando Barrena, du parti basque EH Bildu, a exprimé la nécessité pour la gauche européenne de s'opposer clairement au militarisme et aux tambours de guerre, et de ne pas permettre à l’OTAN de dicter la politique étrangère de l'Union européenne.
L'échange entre Tea Jarc, secrétaire confédérale de la CES, et Lynn Boylan, du Sinn Féin irlandais, sur la crise climatique a souligné l'importance de partir des conditions de vie et de travail de la classe ouvrière, de leurs défis et soucis, si l’on veut trouver de vraies pistes de solution, durables et justes.
Après le mot de clôture de Walter Baier, président du PGE, les délégations, les orateurs et les participants ont pu se retrouver pour des échanges informels, pour nouer des liens et pour discuter des collaborations futures en vue de promouvoir et développer une Europe tout à fait différente de l’Union européenne actuelle. Une Europe pour les gens, une Europe de la solidarité.
